jeudi 3 juillet 2014

Basilique de Sainte-Anne d'Auray (56).



Basilique de Sainte-Anne d'Auray, dans le Morbihan.

  Sainte-Anne d'Auray constitue le principal foyer spirituel de la Bretagne. Ce lieu de pèlerinage immensément populaire est célèbre par ses apparitions de Sainte Anne au XVIIè siècle et son Grand Pardon. La basilique de Saint-Anne d'Auray est un site incontournable pour se recueillir en oraison et admirer la beauté de ses magnifiques constructions.
















Scala Sancta.

  Nombreux sont les bretons qui s'y sont rendus et ont reconnu les pouvoirs et la miséricorde de Sainte-Anne. La basilique accueille tous les ans des nombreux pèlerins, même le pape Jean-Paul II s'est adressé au fidèles depuis la Scala Sancta. Il est venu en 1996 invité par les 12 évêques de l'Ouest sur le thème "Héritiers de la foi, bâtissons notre avenir".












Monument aux morts bretons
pendant la guerre 14-18.

   Les valeurs chrétiennes se transmettent aux générations depuis des siècles à Sainte-Anne d'Auray sous trois formes:

-Enseignement spirituel;
-enseignement général au Collège-Lycée Sainte-Anne;
-enseignement artistique à l'Académie de Musique et d'Arts Sacrés.





















Nef principal de la basilique de Sainte-Anne.

Sainte-Anne d'Auray s'est manifestée à Keranna, un pauvre village entouré de champs de blé, de chaumières, de landes et de prairies où les troupeaux paissaient. Sainte-Anne était pour ses habitants la protectrice de leurs pères et la gardienne de leur pauvre hameau.

Les missionnaires ont couronné les grandes pierres des Druides et les églises ont couvert les forêts et les grèves de Bretagne. Elle a toujours honoré Jésus et l'humble chapelle de Keranna fut peut-être le premier hommage qu'elle reçut de l'Occident devenu chrétien. Saint-Mériadec, évêque de Vannes, la construisit au VIIè siècle dans les champs du Bocenno. Les premiers missionnaires furent saint Clair, saint Patern et les pèlerins faisaient des longs voyages pour aller vénérer les lieux sanctifiés par la présence du Sauveur. A la fin du VIIè siècle, ce sanctuaire de Saint-Mériadec disparut et sous les débris, l'image de la Sainte resta cachée pendant des années. La chapelle fut détruite, mais le nom du village, Keranna, village d'Anne, et ses traditions contribuèrent à conserver le souvenir passé.








Sainte-Anne avec Yves Nicolazic
et
Gouvelle de Keriolec.

Le culte de Sainte-Anne fut maintenu dans ce village et ailleurs pendant les siècles à venir mais il s'est répandu dans la Bretagne. Son action va s'affirmer avec plus d'éclat tout en accomplissant des merveilles grâce à sa puissante intercession. 

Yves Nicolazic sera le premier a remarquer des extraordinaires e inexplicables événements qui lui arriveront par l'intercession de Sainte-Anne. Cela lui coûtera cher car, homme paysan ainsi que très humble et pieux, sera la risée de tous ceux qui sont autour de lui, même des responsables religieux à cette époque.

Il reçut la visite de Sainte-Anne plusieurs fois entre 1623 et 1625 et lui demanda de rebâtir l'ancienne chapelle en luis disant: "Dieux voudrait que je soit honoré à cet endroit... et j'ai choisi ce lieu par décision personnelle".

Pour faire preuve de cette intervention surnaturelle, elle fit que six hommes du villa, dont Yvon Nicolazis, aillent déterrer son ancienne statue du Vè siècle de manière miraculeuse. Tout de suite, des grandes foules arrivèrent regarder et implorer la statue de Sainte-Anne.








Yves Nicolazic.

Yves Nicolazic, un pauvre paysan, habitait Keranna, dans une modeste chaumière avec sa sœur Yvonette et sa femme, Guillemette Leroux ; il n'avait pas d'enfants. Satisfait de son humble fortune, il menait une existence paisible, il aimait les pauvres, détestait l'injustice et l'habitude de faire le bien lui donnait des lumières reconnues par ses compatriotes. Il était leur arbitre et sa sagesse mettait les parties d'accord. Il priait Marie et Sainte-Anne dès sa plus tendre enfance.


Au mois d'août 1623, une nuit sa chambre où il reposait fut soudain remplie d'une clarté extraordinaire, que répandait un flambeau de cire tenu par une main mystérieuse. La lumière ne brilla que quelques instants et tout disparu. Mais le prodige se renouvela plusieurs fois : il apercevait le flambeau à son réveil, le soir elle marchait à ses côtés jusqu'à chez lui. 













Gouvello de Keriolet, conseiller au Parlement.
Admirable pénitent enterré à la basilique.

Un soir d'été, son beau-frère Leroux et lui, allèrent dans la prairie du Bocenno, à l'insu l'un de l'autre, pour ramener les bœufs, se disposant à les conduire à la source, lorsqu'une lumière éblouissante épouvanta les animaux, qui refusèrent d'avancer. Les deux paysans aperçurent une dame, pleine de majesté, vêtue d'une robe plus blanche que la neige, qui était tournée vers la fontaine.

Ils prirent la fuite effrayés mais ils revinrent ensemble au bout de quelques instants. La dame avait disparu. Aujourd'hui, la source est une fontaine monumentale, dont l'eau s'épanche dans trois bassins de granit. L'infirme y trouve souvent la force et le malade la santé. Il raconta cette expérience au P. Modeste, capucin du couvent d'Auray qui lui conseilla « de faire dire des messes et des services pour le repos de l'âme de sa mère, et d'être soigneux de se conserver en la grâce de Dieux, tant pour connaître sa volonté, que pour se préserver des tromperies du démon ».








Fontaine.

La dame de la fontaine revint visiter Nicolazic, tantôt près de la source, tantôt près de la maison dans sa grange et en d'autres endroits. Croyant qu'il s'agissait de sa mer décédée récemment, il ne craignait plus de la regarder. Elle se tenait debout sur un nuage, un flambeau à la main, devant lui. D'autres fois, le champ du Bocenno était rempli de clartés extraordinaires qui se projetaient jusqu'au village.

Suite aux enquêtes menées réalisées par les responsables religieux de Vannes, l'évêque de Vannes, Mgr de Rosmadec, et ensuite ceux de Bretagne comprirent la vérité de ces apparitions et Yvon Nicolazic obtint l'autorisation pour construire une chapelle en 1623.

Depuis, les pèlerins n'ont cessé d'aller à Ker Anna, la ville d'Anne.

Les conversions et les guérissons ont été nombreuses.


Je vous laisse consulter la suite de l'histoire dans la bibliographie ci-dessous (en libre téléchargement sur le site de la BNF Bibliothèque Gallica) ou dans d'autres livres disponibles aujourd'hui dans les boutiques à Sainte-Anne d'Auray.









Autel et orgues.

DESCRIPTION DE LA BASILIQUE.

La basilique est bâtie avec du granit, offrant partout aux regards un symbole de l'énergie des Bretons.

Elle a la forme de croix latine : colonnes, autels, vitraux, sculptures forment partie d’un ensemble à trois nefs, auxquels, à partir du transept, viennent s'en ajouter deux autres qui abritent les chapelles qui longent le chœur. C’était l'architecte M Deperthes qui a su imprimer à son œuvre un caractère à part, car c’est lui qui a adapté au style choisi de la Renaissance, tel qu'on le traité au temps de Louis XIII, les proportions du gothique, dans tout le monument. Certaines parties romanes apparaissent ça et là, surtout dans la porte principale. Ces détails donnèrent à l'ensemble de l'œuvre un cachet d'originalité remarquable.














 
A droite, sculpture de la Vierge Marie.
Bas côté nord.
Dans la nef principale et dans le transept s’élèvent de grandes colonnes engagées, pénétrées par les moulures architecturales jusqu'à la naissance des voûtes ; ce n'est que dans les chapelles absidales qu'on trouve des colonnes isolées, formées de grands blocs de granit.

Les voûtes sont à compartiment et à cinq clefs pendantes ; de légères peintures recouvrent les arceaux, et semblent former un immense vélum jeté sur les arêtes de pierre. Ce qui frappe tout d'abord, en entrant dans l'église, c'est le chœur. Le pavé qui le recouvre forme une riche mosaïque, de marbre dans le sanctuaire, de marbre et de pierre polie de l'Echailloa dans la partie qui s'étend jusqu'au transept. La clôture sculptée qui l'entoure est incrustée d'Echaillon et de granit des Alpes ; de distance en distance, elle est coupée par des piliers supportant des candélabres, qui forment autour du chœur une couronne de lumière. Un petit monument, encadré dans cette clôture, rappelle l'endroit où fut trouvée la statue miraculeuse, et un médaillon représente la scène que nous avons racontée.











Médaillon représentant l'endroit
où fut trouvée la statue miraculeuse.

Au fond se trouve le maître-autel, surmonté d'un riche retable couronné par un dais monumental, et orné de quatre statues de marbre blanc, dues au ciseau de M Falguière. Elles représentent les Évangélistes avec les attributs qui les distinguent. Ces statues, d'un style original et hardi, sont remarquables par l'expression des figures et le moelleux des draperies habilement jetées. Trois bas-reliefs, œuvres du même sculpteur, ornent la partie inférieure de l'autel ; ils représentent le Baptême, l'Eucharistie et l'Extrême-Onction.

La porte du tabernacle est en bronze doré, sur laquelle s'entrelacent un épi de blé et un cep de vigne, symbole de l'Eucharistie, supportant un lis épanoui, symbole de la foi et de la pureté.













Sculpture de Saint Jean-Paul II.
Image prise le 2 juillet 2014.







Maître-autel de la basilique.
Les marbres du maître-autel, y compris les degrés, ont été donnés par le Souverain-Pontife Pie IX. Ils proviennent de l'Emporium, où les empereurs romains, maîtres du monde, enfouissaient les marbres tirés de contrées lointaines ; ces grâces aux fouilles ordonnées par Pie IX qu'ils ont été découverts. Ceux que la munificence pontificale destinait à la Basilique de Sainte-Anne ont été transportés à Rome, au temps de Titus et de Domitien, comme l'indique une inscription tracée sur l'un de ces blocs précieux.








Autel de Sainte-Anne.

Après l'autel principal, les plus remarquables sont ceux de Sainte Anne et de la Sainte Vierge. Le premier supporte, dans une niche élégante surmontée d'un petit dôme, la statue miraculeuse, que renferme une châsse, en cuivre doré, fermée par un cristal. On peut voir, dans le socle de cette statue qui date de 1823, le seul fragment de l'ancienne qui ait pu être soustrait à la rage des révolutionnaires.



















Autel de Sainte-Anne.
Sept bas-reliefs en marbre, sculptés par M Falguière, sont encadrés dans le retable et dans l'autel. Ils retracent les principaux événements de la vie de sainte Anne, son mariage avec S Joachim, le grand prêtre repoussant leurs offrandes, l'Ange du Seigneur annonçant la naissance de Marie, la rencontre des deux époux à la porte Dorée, le sacrifice d'actions de grâces, la naissance et la Présentation de la sainte Vierge. Tus ces sujets sont charmants. A pied de cet autel repose le zèle chapelain qui a consacré les dernières années de sa vie à la reconstruction de la Basilique.

















Vue du transept depuis l'autel de la Sainte Vierge.
Il faut tenir compte des fenêtres qui séparent le transept des chapelles de l'abside et forment, pour ainsi dire, le prolongement du retable. Elle sont fermées par une gracieuse dentelle de pierre, reproduisant l'architecture des vitraux, avec ses colonnettes entre lesquelles deux Anges tiennent à la main une banderole flottante.

La statue de la sainte Vierge portant l'Enfant Jésus dans ces bras, est une œuvre de M Lanzirotti. Au-dessous, l'on a placé d'anciens bas-reliefs en albâtre, reproduisant plusieurs scènes de la Passion de Notre-Seigneur, œuvres incorrectes, au point de vue du dessin, elles renferment plusieurs figures remarquables par le sentiment et l'expression.










Chapelle du transept nord.
Autel de la Vierge Marie.

Une inscription, placée près de cet autel, indique qu'il a été donné par M et Mme Bouruet-Aubertot, insignes bienfaiteurs de la Basilique, qui a reçu d'autres marques de leur inépuisable générosité.

On en voit deux autres dont la structure élégante attire les regards. Ils sont dédiés à S Joseph et à Saint Joachim. La difficulté provenant de la place qu'ils occupent a été habilement vaincue. Les retables à jour, formés d'enroulements qui recouvrent les angles des piliers, dessinent parfaitement leurs fines découpures de pierre blanche sur la teinte grise du granit.

















Vue panoramique du transept nord.
Dans les chapelles latérales, on trouve six autres autels : les plus grands sont celui de S Jean-Baptiste à droite, et celui de Sainte Elisabeth, à gauche ; ce dernier a été exécuté par MM Valentin, de Rennes, d'après les dessins de M Le Goff, sculpteur de la Basilique. En face, s'élève l'autel du Sacré-cœur, adossé à celui de la Ste Vierge, et, de l'autre côté, l'autel de l'Archiconfrérie, adossé à celui de Ste Anne. Deux autres, reproduisant le même dessin, mais sans retables, ont été placés entre les précédents ; ils sont tournés vers le chœur.










Chapelle dédiée à Saint-Yves.

Le nombre des autels est de 13. A l'entrée de l'église se trouvent deux petites chapelles. La première est dédiée à saint Yves, la seconde à saint Pierre, patrons de Nicolazic et de Keriolet, dont les restes sont religieusement conservés dans deux petits caveaux pratiqués sous le palier des autels. Les règles liturgiques ne permettent pas de placer à l'intérieur de l'église les statues du bon laboureur et de l'admirable pénitent, on les a mises au-dessus des petites portes de la façade. Ces statues, œuvre de M Falguière expriment d'une manière saisissante le contraste de ces deux vies : Nicolazic, les yeux au ciel, égrène son chapelet et prie avec une confiance joyeuse ; Kériolet prie aussi, mais les yeux baissés, avec l’humilité profonde que lui inspire le souvenir de ses fautes.

Dans tous les autels de l'église, des marbres de différentes couleurs se mêlent à la pierre fine de Chauvigny ou de l'Echaillon. Tous les paliers sont en mosaïque.









Le Goff, sculpteur morbihanais auteur de la
végétation fantaisiste et riche des chapiteaux
des colonnes, les confessionnaux et les autels.

M Le Goff est le sculpteur morbihanais auteur de la végétation fantaisiste et riche, répandue sur les chapiteaux des colonnes, les confessionnaux et les autels. Il semble que le lis, cette blanche fleur qui symbolise l'âme croyante s'ouvrant aux souffles du Ciel, en ait été le type. Partout le feuillage s'enroule, les fleurs s'épanouissent .

Sous un des arcs de la grande nef se trouve la chaire, monument sévère sans lourdeur, d'un effet très artistique. Elle est composée des sculptures d'ornement, des statues des premiers évêques bretons et celle de Jésus avec une inscription : Euntes, docet.
















Sculpture de la Vierge Marie.










Statue en bronze de Saint Pierre.

Une statue en bronze de saint Pierre, semblable à celle qu'on voit dans la Basilique vaticane, s'élève à l'entrée de l'église. Les pèlerins aiment à baisser le pied de cette statue : une indulgence de 40 jours est attachée à cet acte de religion.














Chapelle sud et autel est.

Le fond de la tribune qui domine le maître-autel est orné d'une grande peinture murale, œuvre de M Charles Lameire, que son Catholicon a rendu célèbre. Au sommet de cette composition, apparaît la Trinité entourée d'un cercle d'Anges ; au-dessous est la terre de Bretagne, le sol privilégié de l'aïeule du Sauveur, sur lequel se dresse au loin la flèche de la Basilique.

A droite, les bannières des cinq diocèses bretons flottent dans l'air, et près d'elles, l'étendard du Sacré-Coeur ouvre ses plis ornés de pieux emblèmes et couverts de taches glorieuses.

L'orgue, a été construit par M Cavaillé-Coll. Il comprend 25 jeux et a reçu tous les perfectionnements dont M Cavaillé-Coll est l'inventeur.

Au centre du grand arc, orné de rinceaux modelés sur fond d'or, qui sépare la tribune, sont sculptées les armes du Souverain-Pontife, accompagnées de l'inscription : Sancta Anna, ora pro nobis. Les clefs des arcs du chœur portent les armoiries des évêques de Bretagne et celles du RP Abbé de la Trappe de Thymadeux.











Une splendide galerie de vitraux en décore toutes les fenêtres. Ceux du haut sont consacrés aux parents de sainte Anne et aux Saints qui font la gloire de la Bretagne ; guerriers, confesseurs, moines ou prélats, ils sont là pour nous dire que nous devons nous montrer dignes de notre passé. Les trois grandes rosaces qui ornent la partie supérieure de l'église, représentent : celle du midi, l'Ascension de Notre-Seigneur qui conduit au ciel sainte Anne, saint Joachim et les Justes de l'ancienne loi ; celle du nord, la proclamation du dogme de l'Immaculée-Conception ; celle de la façade, la sainte Vierge montrant à sainte Anne les passages de l'Ecriture qui annoncent la venue du Sauveur ; dans les médaillons qui entourent cette scène, on voit les huit rois de Juda, ancêtres de Marie, et des Anges portant sur leurs banderoles des invocations tirées des litanies de notre Patrone.













Sur la rosace transept sud est représentée
 l'Ascension de Notre-Seigneur qui conduit au ciel sainte Anne,
saint Joachim et les Justes de l'ancienne loi.




Sur la rosace de la façade est représentée

la sainte Vierge montrant à sainte Anne

 les passages de l’Écriture qui annoncent la venue du Sauveur.







Les vitraux inférieurs retracent les principaux faits de la vie de sainte Anne et l'histoire du pèlerinage ; c'est une traduction vivante des événements que nous avons rapportés. Le sujet de ces verrières est indiqué sur chaque scène.

En suivant la série, côté sud, près du maître-autel, les deux scènes qui représentent le mariage de sainte Anne et de saint Joachim, et le grand prêtre refusant leurs offrandes.

Au-delà du transept (premier vitrail), les Bretons aux pieds de sainte Anne. Puis le troisième, où Mgr de Rosmadec permet la construction de la chapelle. Au-dessous de ce grand sujet, un médaillon nous montre le recteur de Pluneret, disant la première messe devant la statue miraculeuse.

Dans la quatrième fenêtre (médaillon), nous remarquons la procession d'Auray à Saint-Anne, et, dans la sixième, le médaillon qui représente le pape Urbain VIII remettant au maréchal l'Estrées la bulle d'érection de la Confrérie.









Les vitraux de la Basilique sortent de différents ateliers. Ceux de la grande nef sont l'oeuvre de MM Lusson, Denis et des Carmélites du Mans ; ceux des bas côtés de cette nef, jusqu'au transept, ont pour auteur M Maréchal, de Metz, qui n'a pas hésité à quitter sa Lorraine pour rester Français.

Tous les autres vitraux sont dus à M Eugène Oudinot, qui illustre dans les arts un nom glorieux dans notre histoire militaire.
















Autel de Sainte-Anne et sculpture de Yves Nicolazic.

Les plaques de marbres qui recouvrent les murs, les humbles tableaux qui redisent des scènes touchantes, ont une éloquence qui manque parfois aux plus célèbres chefs-d'oeuvre. Ils disent comment la charité, qui unit le cœur de l'homme au cœur de Dieu, a réalisé les merveilles que nous admirons sur ce sol presque désert autrefois. 




Basilique Sainte-Anne d'Auray.


Toutes les images ont été réalisées sous la technique HDR et le logiciel Photomatix, 
sauf celle de Jean-Paul II.


Images prises le 7 mai 2010 à Sainte-Anne d'Auray (56)


©José María Gil Puchol pour les images
Photographe à Loudéac 22600

FRANCE


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Bibliographie consultée: BNF, Bibliothèque numérique Gallica.

« Sainte-Anne d'Auray »
Max. NICOL. Chanoine honoraire.

4ème édition. Imprimerie Eugène Lafolye. 2, Place des Lices. Vannes. 1887.


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